Pour avoir accès au cannabis médical dans le cadre du traitement d’une pathologie, il faut d’abord consulter un médecin. Découvrez la marche à suivre pour les patients souhaitant obtenir une consultation au sujet du cannabis médical.
En France, un médecin autorisé ayant suivi la formation obligatoire de l’ANSM peut prescrire du cannabis médical, à condition que sa prescription s’inscrive dans l’une des indications de l’expérimentation en cours du cannabis médical. La prescription de cannabis médical par les dentistes et les vétérinaires n’est pas autorisée, car il n’existe aucune preuve médicale pour étayer l’utilisation dentaire ou vétérinaire.1
Le médecin du patient est le professionnel de santé le plus apte à prodiguer des conseils sur un traitement, car il connaît les détails spécifiques de sa pathologie. Si le patient a des questions sur le cannabis médical, il doit demander conseil à son médecin.
Si le patient est anxieux à l’idée d’en parler à son médecin, n’oubliez pas que le cannabis médical est autorisé en France dans le cadre d’une phase d’expérimentation. Le patient discute de quelque chose qui est accepté par la loi et autorisé par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM).2 Il est important pour le patient d’être honnête et direct avec son médecin. Le patient doit expliquer sa situation et éventuellement remettre en question l’efficacité de ses médicaments actuels, si nécessaire.
Si un patient a des questions sur le cannabis médical, son médecin sera en mesure de le conseiller. Son médecin devrait être en mesure de répondre à certaines des questions suivantes:
Non. Il n’existe pas de tests officiels pour déterminer si un patient est apte à recevoir du cannabis médical. Pour en savoir plus sur les personnes qui devraient éviter de prendre du cannabis médical, veuillez consulter la section RISQUES ASSOCIÉS AU CANNABIS THÉRAPEUTIQUE.
Le médecin devrait être en mesure de déterminer si ce traitement est approprié. Les critères utilisés pour prendre cette décision peuvent inclure les antécédents de santé physique et mentale du patient, la gravité de ses symptômes, les données probantes d’efficacité sur la ou les pathologies concernées, son intérêt pour le cannabis médical, les autres médicaments que le patient prend actuellement, ou la présence d’une maladie cardiovasculaire grave. Pour en savoir plus sur les personnes qui devraient éviter de prendre du cannabis médical, veuillez consulter la section RISQUES ASSOCIÉS AU CANNABIS THÉRAPEUTIQUE.